Don d’organes : Les Marocains toujours réticents (vidéo)

La Journée mondiale du don d’organes et de la greffe est passée, hier 17 octobre 2020, presque inaperçue. Le sujet ne semble pas intéresser grand monde. Pourtant, il s’agit d’un geste dont dépendent des milliers de vies humaines.

La Journée mondiale du don d’organes et de la greffe est passée, hier 17 octobre 2020, presque inaperçue. Le sujet ne semble pas intéresser grand monde. Pourtant, il s’agit d’un geste dont dépendent des milliers de vies humaines.

Depuis 1989, seules 1.100 personnes, dont plus de 700 à Casablanca, se sont inscrites aux registres de «don d’organes après la mort» mis à la disposition des volontaires au niveau des différents tribunaux de première instance du Royaume. Autres chiffres à méditer : les Centres hospitaliers au niveau national n’ont effectué, jusqu’à l’année dernière, que 3.927 greffes, dont 90 greffes à partir de donneurs en état de mort cérébrale.

Ces statistiques officielles reprises par la MAP sont parlantes. Elles confirment que les Marocains n’ont pas encore saisi l’importance de léguer, de leur vivant, leurs organes qui pourraient sauver des vies quand ils ne seront plus de ce monde.

Pour les sensibiliser à l’importance des dons d’organes et casser les préjugés et fausses informations qui polluent la communication autour de ce noble acte, professeur Amal Bourquia lance ce nouvel appel vidéo :

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